S’appuyant sur des données démographiques et de mobilité des populations, sur les connaissances actuelles sur le rôle des enfants dans l’épidémie, et sur la capacité d’accueil des services hospitaliers de réanimation de la région, les chercheurs ont ainsi tenté d’évaluer les conséquences d’une réouverture progressive, partielle ou totale de chaque type d’école (maternelle, école primaire, collège et lycée) et le risque de saturation des hôpitaux, en tenant compte des incertitudes sur le risque de transmission du virus selon l’âge.
Leurs travaux suggèrent qu’une ouverture des écoles maternelles et primaires à partir du 11 mai, qu’elle soit progressive ou non, ne conduirait pas à une saturation des services de réanimation. L’occupation de ces services n’atteindrait en effet au maximum que 65% de leur capacité (estimée ici à 1,500 lits suite à la première vague épidémique).
Selon le rapport, une réouverture des collèges et des lycées devrait intervenir plus tardivement afin d’éviter une saturation du système hospitalier en Ile-de-France. A noter que le modèle ne prend pas en compte les possibles effets du port de masques à l’école, les données sur la capacité de cette intervention à réduire la transmission du virus étant encore limitées.
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Lire l'article publié le 06/05/2020 par l'Inserm.