Quelle est la genèse de votre projet ?
Le projet NodsCov2 provient d'une suite du programme iBird mené conjointement entre AP-HP, Institut Pasteur et Inria entre 2007 et 2009. iBird était une étude placée dans le cadre du projet Européen MOSAR ("Mastering hOSpitAl Resistance and its spread into the Community").
Nodscov2 est issu directement de ce projet, à la fois pour les partenaires, les acteurs et les technologies. L'origine de Nodscov2 est à l'initiative du professeur Didier Guillemot (Inserm/Pasteur/UVSQ) et d'Eric Fleury (Inria). Le projet est réalisé côté capteurs par Antoine Fraboulet (MCF en disponibilité et IR Inria en CDD dans le cadre du projet) et Guillaume Chelius (CR INRIA en disponibilité) qui avaient été déjà impliqués dans le programme iBird et d'autres projets de capteurs sans fil.
Comment se développe-t-il aujourd'hui et quels sont ses objectifs ?
Nodscov2 est une mesure et une analyse des structures de contacts dans différents services hospitaliers. Ce projet contribue à l'effort de modélisation sur COVID en étudiant notamment le risque de transmission nosocomiale du virus chez les patients et les personnels de santé.
Comment travaillez-vous avec vos partenaires ?
Le travail réalisé entre les partenaires permet de mener les investigations dans les différents services hospitaliers en coordination entre AP-HP et Inria.
NODS-Cov2 a pour but de quantifier et modéliser la propagation du virus spécifiquement au sein d’un hôpital (dissémination nosocomiale). À terme, il s’agit de comprendre comment la minimiser.